psychanalyse, psychothérapie, psychologie clinique
psychanalyste, psychothérapeute, psychologue clinicien

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Jacques Echavel

54, rue de Bruxelles, 69100 Villeurbanne (Rhône), tél. 09 54 79 10 51
psychanalyste, psychologue, psychothérapeute


Des sites de recherche sur l'Internet me situent un peu n'importe où à Villeurbanne. Seuls l'adresse et le téléphone indiqués dans le rectangle gris ci-dessus sont valides.


J’ai choisi la psychanalyse : sa pratique, ses références majeures (Sigmund Freud, Jacques Lacan et Françoise Dolto pour l'essentiel, Donald W. Winnicott pour ses apports sur l'enfance).

Or mon cabinet paraît sur Internet sous les trois rubriques :

Psychanalystes, Psychologues, Psychothérapeutes.

Dès lors, une question se pose, et m'est d'ailleurs parfois posée: qu’en est-il alors de cette triple inscription ?
Et s’agit-il d’un cumul, d’une triple qualification ?

Non ce n'est pas une triple qualification, et on trouvera ci-dessous une réponse succincte  sous la forme de quelques informations aussi précises que possible. Pour de plus amples renseignements, il y a les livres, éventuellement l'Internet (dont Wikipedia, qui a ses qualités et ses défauts), ainsi que la prise de contact avec moi-même ou d’autres praticiens. 


Le titre de psychologue est donné par un diplôme d’Etat délivré par l’Université, DPP (dipôme de psychologie pratique) de l’Université Lyon 2 Lumière en ce qui me concerne, où se donne un enseignement de psychologie clinique se référant pour une bonne part à la psychanalyse (beaucoup dans les années 1970, encore mais moins exclusivement aujourd'hui).
La qualité de psychologue clinicien est attestée par ce diplôme quand il est délivré dans la catégorie « psychologie pathologique et clinique ». Ce diplôme s'appelait DPP (diplôme de psychologie pratique, Bac +6) dans les années 1970 (c'est celui qui m'a été délivré), puis DESS et enfin actuellement Master2 (Bac+5). Ce titre atteste de la qualification à recevoir en consultation des personnes en difficulté lorsque cette difficulté est estimée comme étant d’ordre psychologique entièrement ou partiellement. Il existe dans certaines universités des départements intitulés "de psychanalyse", qui donnent des enseignements fondés sur les textes psychanalytiques - lectures et commentaires. Ces enseignements, dispensés par des enseignants pour la plupart psychanalystes, ne sont cependant pas des formations à la pratique de la psychanalyse. Malgré le niveau élevé de ces enseignements, ils ne délivrent pas de titre de psychanalyste (il n'y a pas de "titre" de psychanayste - voir ci-dessous).


Le titre de psychothérapeute dans le cadre réglementé résulte d’une habilitation établie par l’Agence Régionale de Santé et validée par le préfet, ou par le directeur général de l’Agence. Après étude du dossier universitaire et professionnel du praticien, l'Agence en délivre le titre, qui permet au praticien de se déclarer psychothérapeute, .


La profession de psychanalyste ne relève pas à l’heure actuelle d’un diplôme ni d’une réglementation.
Ce n’est pas une spécialité médicale, sa pratique n’est pas enseignée par les Universités. Ce n’est donc
pas un titre.
Les psychanalystes ont choisi de suivre une formation spécifique dans le cadre d’associations, sociétés, ou groupes de travail.

Rien n'empêche non plus le psychanalyste, même déjà installé, d'assister à des cours à l'Université (cf. ci-dessus), ce qui ne peut qu'étoffer ses bases théoriques.

Le psychanalyste a aussi et surtout "fait une psychanalyse", c'est-à-dire qu'il est allé, pour sa part, chez un ou plusieurs praticiens faire le chemin sur lequel ensuite il proposera d'accompagner les personnes qui le demanderont.

La plupart des psychanalystes exercent  dans un cabinet dont l'ouverture leur est facilitée par un diplôme de psychologue, un titre de psychothérapeute (cf. ci-dessus), un diplôme de médecin, psychiatre ou généraliste. Certains, rares mais non des moindres, ayant d'autres formations initiales.

Ces diplômes universitaires, ainsi que la certification de psychothérapeute, permettent d'ouvrir un cabinet avec une certaine facilité administrative. C'est parfois plus difficile pour les psychanalystes n'en disposant pas, bien que souvent très qualifiés et ayant fait des études tout aussi longues et difficiles, certains d'entre eux étant d'ailleurs des références.

Ces professions, tout particulièrement la psychanalyse, s'adressent, selon des modalités différentes, aussi bien aux très jeunes (y-compris nouveaux-nés, nourrissons et bébés en ce qui me concerne) qu'aux enfants, adolescents et adultes.
Bien sûr on s'y prend différemment selon l'âge des patients. Le travail avec les
enfants et les très jeunes (bébés, nourrissons, nouveaux-nés) ne va pas de soi dans l'esprit du public, mais il n'est pas spécialement difficile pour un praticien expérimenté. Il se pratique en présence des parents ou des tuteurs, qui sont des personnes essentielles pour le jeune patient. Il est très fructueux, apportant un apaisement dans la vie de l'enfant et de la famille, et surtout évite que des malaises ne se cristallisent, et évite ainsi bien des souffrances pour plus tard, dans la vie adolescente puis adulte.

Précision de vocabulaire: Les termes « psychanalyse », « psychanalyste » et « psychanalytique » sont remplacés, dans certains textes « psy » ou journalistiques, par les mots « analyse », « analyste » et « analytique ». Les mots « thérapeute » et « thérapie » remplacent parfois les mots « psychothérapeute » et « psychothérapie »).

Suite: psychanalyse ou psychothérapie ?